Malika Benarab-Attou s’est rendue au Maroc, à Aghmat, pour rencontrer Kalima Arbouche et soutenir son projet « l’âme du jardin ».

Publié par : Malika Benarab-Attou | 17 avril 2014

Comment sortir la zone euro de la crise ?

Sous la pression de la crise et le besoin avéré de décisions rapides, l’architecture institutionnelle de l’Union européenne est aujourd’hui remise en cause.

Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) et le mécanisme européen de stabilité ont été élaborés par des instances intergouvernementales : le Conseil européen, qui rassemble les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’UE, et la Troïka, qui réunit Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds Monétaire International.

Non seulement cette situation est contraire à l’esprit du traité de Lisbonne, mais elle soulève aussi des questions de légitimité démocratique.
Focalisée sur la confiance des marchés et les investisseurs, l’Union européenne risque fortement de perdre la confiance de ses citoyens. Elle a besoin d’urgence d’un processus démocratique transparent qui laisse suffisamment de temps au débat. Ce processus reposerait sur :

1. une Convention début 2015 réunissant députés nationaux et députés européens, ainsi que des représentants de la Commission européenne ;
2. une Conférence intergouvernementale en 2016 réunissant des représentants des gouvernements des États membres ;
3. la ratification du traité dans les 28 États membres en 2017, dans le respect des règles constitutionnelles des États.
C’est ce processus qui nous permettra de réviser les traités européens de manière légitime. Cette révision s’impose en effet, car les problèmes socio-économiques et politico-institutionnels de l’Union économique et monétaire (UEM) sont aujourd’hui largement reconnus comme étant de nature structurelle et systémique et l’existence de l’euro a été sérieusement remise en question.

Le groupe des Verts/ALE au Parlement européen a mis en place un groupe de travail sur la zone euro afin d’être en mesure de proposer des solutions pour une meilleure gouvernance de l’UEM et aller plus loin dans l’intégration fédérale : gestion collective des risques associés à l’euro et convergence socio-économique vont en effet de pair.

Différents chantiers sont en cours, et notamment : la dimension sociale de l’Union européenne (respect des droits sociaux fondamentaux, amélioration des conditions de vie et de travail, lutte contre le chômage, la pauvreté, les inégalités et le dumping salarial…) et l’harmonisation des politiques fiscales.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Strasbourg, le 16 avril 2014

Ce mercredi 16 avril, le Parlement européen a adopté une directive relative à la restitution de biens culturels ayant quitté illicitement le territoire d’un État membre (A7 – 0058/2014).

Un vote salué par Malika Benarab-Attou, députée européenne, membre de la commission de la culture et de l’éducation et rapporteur fictif sur ce dossier :

« Le trafic de biens culturels occupe le 3e rang des activités criminelles mondiales après le trafic des stupéfiants et des armes. L’Europe est un des hauts-lieux où ce trafic se développe, car le cadre européen actuel n’empêche pas suffisamment ce trafic. Aussi bien les instruments civils que pénaux de certains États membres rendent ce marché illégal encore trop favorable aux trafiquants. Ils circulent à leur guise avec un risque très faible de se faire surprendre. Avec la refonte de la directive de 1993, nous voulons favoriser le rapprochement des législations nationales et mettre fin à un vide législatif qui de fait encourage le banditisme culturel. »

L’eurodéputée poursuit :

« Nous devons être ambitieux et lever les obstacles juridiques à la lutte contre le trafic de biens culturels. Nous espérons également que les États membres qui n’ont pas encore ratifié les Conventions de l’UNESCO et UNIDROIT concernées le feront dans les plus brefs délais. »


Ce mardi 15 avril, le Parlement européen a adopté un rapport d’initiative sur les nouvelles technologies et les ressources éducatives ouvertes (A7 – 0249/2014).

Un vote salué par Malika Benarab-Attou, députée européenne, membre de la commission de la culture et de l’éducation :

« Le Parlement européen a lancé un appel aux États membres afin qu’ils développent les ressources éducatives libres, accessibles gratuitement en ligne. Qu’on soit élève ou non, qu’on ait un haut niveau d’étude ou non, tout le monde sans discrimination doit pouvoir obtenir les informations dont il a besoin. Les Européens auront ainsi un accès équitable et durable à la connaissance. C’est une mesure importante dans un contexte où les citoyens doivent pour la plupart se former tout au long de leur vie. »

L’eurodéputée poursuit :

« L’Union européenne a déjà lancé le portail Open Education Europa, qui recense de nombreuses ressources dans toutes les langues officielles de l’UE. Les États membres doivent de leur côté investir dans les nouvelles technologies afin de développer des systèmes d’éducation et de formation davantage axés sur l’égalité des chances. Cela afin d’améliorer les perspectives de nos jeunes dont 23,5% sont aujourd’hui à la recherche d’un emploi dans l’Union européenne. »

Contact médias :
Louise Ferry
+ 32 228 37 876
malika.benarab-attou@ep.europa.eu

Publié par : Malika Benarab-Attou | 3 avril 2014

Marché européen des télécommunications


COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, le 3 avril 2014

Un bon jour pour la neutralité du net et la fin du roaming

Ce jeudi 3 avril, le Parlement européen a adopté un règlement établissant des mesures relatives au marché unique européen des communications électroniques et visant à faire de l’Europe un continent connecté (A7-0190/2014).

Un vote salué par Malika Benarab-Attou, députée européenne, membre de la commission de la culture et de l’éducation :

« Aujourd’hui, le Parlement européen a défendu le principe de la neutralité du net au sein de l’UE. Les fournisseurs de services ne pourront pas conclure d’accord avec des fournisseurs d’accès à Internet afin de prioriser certains flux. C’est une grande victoire qui permettra de garantir l’accès aux contenus, la liberté d’opinion, d’information et des médias ainsi que le pluralisme culturel et des médias en général. Nous demandons aux gouvernements des États membres de soutenir fermement notre approche. »

L’eurodéputée ajoute :

« Les parlementaires européens se sont également prononcés sur la question des frais d’itinérance (« roaming »). Les frais de communication téléphoniques sont scandaleusement élevés lorsqu’on appelle d’un État membre à l’autre. En dépit des pressions très fortes exercées par certains lobbies, nous sommes restés fermes : les frais d’itinérance doivent être supprimés d’ici fin 2015, une autre grande victoire pour les citoyens européens ».

Contact médias :
Louise Ferry
+ 32 228 37 876
malika.benarab-attou@ep.europa.eu

Publié par : Malika Benarab-Attou | 19 mars 2014

Publication : La protection sociale UE-Maghreb

Durant ces dernières années, les pays des deux rives de la Méditerranée ont traversé des crises profondes. Sur la rive nord, les pays de l’Union Européenne ont été frappés par une crise économique aux effets sociaux dramatiques. Sur la rive sud, les pays du Maghreb ont été le théâtre de mouvements de démocratisation révélant de profondes inégalités et de fortes aspirations à plus de justice sociale. Dans les deux cas, nous devons nous interroger sur le rôle des systèmes de protection sociale en place et les défis auxquels ceux-ci sont confrontés. Comment de chaque côté de la Méditerranée, abordons-nous la question de la protection sociale ? Quels sont les enjeux ? Quelles réponses y apportons-nous ? De quelles expériences pouvons-nous nous inspirer ?

C’est pour répondre à ces questions que l’eurodéputée Malika Benarab-Attou a réuni des experts internationaux lors d’une conférence intitulée « La Protection sociale UE-Maghreb », le 10 avril 2013 au Parlement européen. Cet ouvrage fait suite à la conférence et approfondit le débat au travers des regards des différents intervenants. Otto Kaufmann, Jörg Tagger, Blandine Destremau, Myriam Catusse, Omar Brixi, Driss Guerraoui et Abdessatar Mouelhi vous livrent ici leurs analyses de la situation et ses enjeux. Cliquez sur l’image ci-dessous pour découvrir la publication online.

 


 
Comment l’enseignement de l’histoire peut-il remédier de manière responsable aux distorsions, controverses et conflits du passé ? Comment faire de l’Histoire un travail pour la tolérance ? Enseignement critique de l’Histoire ou récit national ?

Des questions hautement d’actualité qui ont été débattues au Parlement européen le 31 janvier dernier. A l’heure où les populismes montent et où les nationalismes se renforcent, il est important de se rappeler d’où nous venons, quelle est notre Histoire, quels ont été les grands mouvements des peuples et pourquoi.

Des professeurs d’Histoire, des historiens et des experts d’Euroclio (the European Association of History Educators) et NEPC (the Network of Education Policy Centres) se sont réunis pour débattre de ces enjeux. Retrouvez dans cette vidéo les grands moments du débat.

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Publié par : Malika Benarab-Attou | 13 mars 2014

Rôle de troïka dans la zone euro

Intervention en plénière de Malika Benarab-Attou sur les aspects liés à l’emploi et à la dimension sociale du rôle et des activités de la troïka, le mercredi 12 mars 2014.

En Europe, les inégalités sociales se creusent. Les pauvres deviennent encore plus pauvres. Les riches, quelques riches, toujours plus riches. Comment se fait-il que notre Europe, celle qu’on a voulu unificatrice, celle qu’on a voulu rassembleuse, soit finalement celle qui creuse les écarts de richesse ?

Merci à Monsieur Cercas pour son rapport sur l’impact social de l’action, néfaste, de la troïka. C’est un fait, il faut sortir de la crise. Mais pourquoi demander un effort économique auprès de ceux qui n’ont déjà plus grand chose : plus d’emploi, plus de revenu décent, exclus de la société, sortis des études et on leur demande de se serrer encore plus la ceinture.
Pendant ce temps, certaines personnes gagnent de l’argent et l’évasion fiscale continuent fortement empêchant d’avoir les ressources nécessaires pour les politiques publiques.

Nous voulons une Europe au service des citoyens pas au service de la finance qui ne rend aucun compte. Une Europe forte n’existera pas sans ses citoyens.
Le fonctionnement de la troïka dans l’obscurité affaiblit la démocratie et les institutions européennes. L’impact social de ce programme ne doit pas être considéré comme un enjeu de second plan.

Malgré l’urgence et contrairement au programme actuel, nous devons agir aussi bien sur le long terme que sur le court terme.
Faut-il attendre que les sociétés implosent pour prendre en compte les enjeux sociaux inhérents aux politiques économiques actuels; celles de l’austérité et du libéralisme ? Non, nous n’en voulons pas !

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